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Franz, Ruth, Christian, Micheline, Jean et les autres...
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Ce personnage est entouré d’animaux disparus aujourd’hui. Sa main gauche est levée comme pour une bénédiction. Dans la paume est inscrit « SAUVE LAVAUX ». Sur sa tête repose une couronne de sapins. Selon les interprétations il pourrait s’agir d’un roi de la nature ou d’un démon, la main gauche était associée à des pratiques malfaisantes à l’ère protoquantique. Au-dessus de la main, on trouve un edelweiss. Cette fleur commune était peut-être utilisée dans certains rites.
On note deux groupes de lettres en miroir « GE » et « BE » reliés par des flèches horizontales. Lors de fouilles sur le Grand glissement de terrain de Lausanne, des dessins présentant des caractères similaires ont été retrouvés dans la besace d’un homme, accompagnés de différents objets, dont une poinçonneuse et un sifflet.
« BORN TO WIN »: un slogan en ancien anglais, courante à une époque marquée par l’idée que l’avenir de l’humanité se fondait sur la croissance économique. Le fond est constitué de lettres inscrites dans des formes hexagonales. Ces formes pourraient représenter les chambres d’antiques Rapidbordel’love et les initiales celles des entraîneuses présentes.
Longtemps, les spécialistes ont pensé que le sujet était une guerrière, à cause de son casque. Depuis peu, ils penchent plutôt pour une coiffure. Il semble que cette femme ait joué un rôle au XXe siècle dans la lutte dite de l’égalité entre hommes et femmes, symbolisée par ses boucles d’oreilles « F » et « H ». Cette théorie est contestée par certains, arguant du fait que le « H » est situé du côté du cœur, ce qui la placerait plutôt du côté des hommes.
Cette plaque, riche en écritures, met en relief les activités intellectuelles du sujet figuré. Le Grand Computeur Central donne comme piste une liste de polémistes de l’époque. Deux mots sont en miroir : « BANQUE » et « LESSIVE ». Selon les archéologues, cette juxtaposition pourrait avoir visé à dénoncer les inégalités sociales obligeant les masses laborieuses à faire leur lessive elles-mêmes, ou refléter un usage tendant à faire la lessive dans les banques.
En dehors des moutons, l’ensemble est symboliquement pauvre. Le mot « suisse » est inscrit en romanche, vieux français, proto-allemand et néo-italien. Les croix de l’ancienne Helvétie autour du visage sont imprimées en creux dans des capsules (les analyses ont montré que des boutons de capotes militaires du milieu du au XXe siècle avaient été utilisés. Cette importante découverte a permis de dater l’ensemble de ces plaques).
Les mots « sweet people » (ancien anglais) ont été retrouvés dans les archives de la 2e Mission extra-système solaire à la recherche de vie dans l’Outre-Espace. En couronne, les cinq anneaux symbolisent les tuyères de la fusée Higgs utilisée à l’ère protoquantique. Portée de notes : les civilisations anciennes généraient de la musique manuellement et en conservaient une trace sur des partitions. Il s’agit certainement d’un morceau célèbre en relation avec le personnage, non identifié à ce jour.
Une pièce qui se distingue par une phrase énigmatique « Les jeunes-filles veulent-elles jouer au football ». Le football antique consistait à faire réagir le public aux déplacements d’une balle sur un terrain herbeux. Il se pratiquait dans une arène, autour de laquelle étaient assises des milliers de personnes. A l’origine, il n’était nullement connecté aux flux des transactions boursières pour générer automatiquement des revenus et des pertes en fonction des buts.
Cette plaque est couverte de phrases en vieux français. Les thèmes traités sont encore actuels. Le visage représenté est celui d’une femme, une journaliste ou une politicienne probablement. Les lettres disposées sur sa tête, en couronne, correspondent à des sigles. À ce jour, un seul a été identifié : « UDC » pour « Union démocratique du centre ». Les recherches se poursuivent pour identifier les noms des autres partis.
Un homme affublé d’une casquette militaire. Son visage est au centre d’un motif en forme de croix qui ressemble fortement à celui de l’ancienne Helvétie. Avant l’invention du Code Numérique Patriotique, les nations s’identifiaient en peignant des motifs à forte valeur symbolique sur de grandes étoffes. La Suisse était alors représentée par un carré de tissu rouge sur lequel on avait peint une croix blanche. A droite du visage se trouve une empreinte de « fer à cheval ». Avant l’invention des Souliers Thermo-Dynamiques, les chevaux se voyaient fixer à chaud des semelles (ou implants) métalliques sous leurs pattes.